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L'urticaire se forme lorsque des cellules spécialisées du système immunitaire de la peau, appelées mastocytes, s'activent. Les mastocytes activés libèrent des produits chimiques inflammatoires, y compris l'histamine et d'autres. Cela provoque une dilatation des vaisseaux sanguins à proximité et une fuite de liquide dans la couche superficielle de la peau, entraînant des ruches. Les urticaires, également connues sous le nom d'urticaire, se développent rapidement et apparaissent sous la forme de plaques roses ou rouges irrégulières légèrement surélevées qui démangent de façon caractéristique. Les ruches se produisent pour une variété de raisons, y compris les causes immunologiques et non immunologiques.
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Allergies
Allergies généralement responsables de l'urticaire. Une substance allergisante, ou un allergène, interagit avec des anticorps correspondants à la surface des mastocytes dans la peau, ce qui déclenche leur activation et entraîne des ruches. Les allergènes ingérés sont des coupables courants. Les aliments, tels que les noix, les crustacés et les œufs, peuvent déclencher l'urticaire chez les personnes sensibles. Les médicaments par voie orale, en particulier certains antibiotiques, peuvent également conduire à l'urticaire chez les personnes allergiques. D'autres coupables communs incluent des piqûres d'insectes et des piqûres, et l'exposition au latex - qui impliquent toutes une exposition directe de la peau aux allergènes. Les ruches liées aux allergies disparaissent généralement en quelques heures ou quelques jours. Cependant, ils peuvent être accompagnés d'autres symptômes, qui évoluent parfois vers une réaction allergique sévère appelée anaphylaxie qui nécessite un traitement médical d'urgence.
Infections
Les infections accélèrent le système immunitaire, ce qui peut conduire à l'activation des mastocytes et à l'urticaire. Les ruches liées à l'infection affectent les enfants plus souvent que les adultes. Une grande variété d'infections bactériennes, virales et parasitaires peuvent déclencher l'urticaire. Cependant, les infections respiratoires supérieures et gastro-intestinales sont les coupables les plus communs. Voici quelques exemples d'agents infectieux susceptibles de déclencher l'urticaire: - bactéries streptococciques et staphylococciques - bactéries H. pylori, souvent présentes avec des ulcères gastriques et intestinaux - virus du VIH, de la grippe et de l'hépatite - norovirus et rotavirus, estomac "grippe" - virus d'Epstein-Barr, responsable de la mononucléose infectieuse
L'urticaire disparaît habituellement dans quelques jours ou quelques semaines avec des infections à court terme, telles que la grippe ou l'angine streptococcique. Cependant, les personnes atteintes d'infections à long terme, telles que le VIH ou l'hépatite virale chronique, peuvent éprouver des ruches persistantes ou récurrentes.
Causes physiques
Les facteurs physiques affectant la peau provoquent parfois l'urticaire. Dermatographia, qui se traduit par l'écriture de la peau, est le type le plus commun de l'urticaire physique. Cela se manifeste comme le développement d'une ruche lorsque la peau est rayée, reflétant le site exact et la direction de la rayure. Ces ruches, qui surviennent le plus souvent chez les jeunes adultes, sont généralement inoffensives et disparaissent en environ 1 à 2 heures.
L'urticaire au froid décrit le développement des ruches associées à l'exposition à des températures froides. Ces ruches se développent habituellement rapidement et disparaissent en quelques heures. On ne sait pas pourquoi l'exposition au froid déclenche l'activation des mastocytes chez certaines personnes mais pas chez d'autres. Rarement, l'urticaire froide signale une condition médicale sous-jacente, telle qu'une infection chronique. D'autres causes de ruches physiques comprennent: - surchauffe, comme après un bain chaud ou un entraînement intense - pression sur la peau, souvent due à des vêtements serrés ou des bijoux - vibrations, comme cela se produit avec l'utilisation de certains outils portatifs - soleil ou l'exposition à l'eau, bien que ce soit très rare
Autres causes
Certains médicaments et substances peuvent provoquer une activation directe des mastocytes et de l'urticaire chez les personnes sensibles. Ces ruches non allergiques peuvent se produire avec un colorant radiocontraste utilisé pour certains tests d'imagerie médicale; les analgésiques narcotiques, tels que la morphine et l'hydrocodone; et l'antibiotique vancomycine. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens, tels que l'aspirine et l'ibuprofène (Advil, Motrin), peuvent causer l'urticaire en modifiant le métabolisme de certains produits chimiques du système immunitaire.
Les maladies non infectieuses provoquent aussi parfois l'urticaire. Les personnes atteintes de maladies auto-immunes, telles que le lupus érythémateux disséminé et la thyroïdite de Hashimoto, peuvent présenter une urticaire chronique. Les ruches peuvent également survenir avec certains types de cancer, tels que le cancer du poumon ou du côlon, et le lymphome. Moins inquiétant sont les ruches transitoires liées au stress, qui sont supposées se produire en raison d'une poussée d'adrénaline - la soi-disant hormone de combat ou de fuite - conduisant à l'activation des mastocytes. Un stress élevé peut également être un facteur chez les personnes atteintes d'urticaire chronique.
Mises en garde et précautions
Les urticaires transitoires qui ne sont pas accompagnées d'autres symptômes n'indiquent généralement pas de trouble médical sous-jacent grave. Cependant, si vous avez des ruches fréquentes, persistantes ou récurrentes, consultez votre médecin pour déterminer la cause et le meilleur traitement. Cherchez des soins médicaux d'urgence si vous éclatez dans les ruches et si vous présentez d'autres symptômes pouvant indiquer une réaction allergique grave, notamment: - gonflement du visage, des lèvres ou de la langue - respiration sifflante, difficulté à respirer ou changement de voix - étourdissements, vertiges ou faiblesse - nausées, avec ou sans vomissements - anxiété, agitation ou confusion mentale
Revu et révisé par: Tina M. St. John, MD
